Triumph TR 6 Cabriolet à vendre

L’élégant roadster Triumph TR6, produit de 1969 à 1976 par le constructeur automobile outre-Manche, figure parmi les coupés-cabriolets anglais les plus populaires.

Triumph TR6 : le coup de maître de Karmann

Dernier roadster de la série des TR, la Triumph TR6 reste dans la lignée de ses ainées, les TR5 et TR250 avec lesquelles elle partage l’intérieur de la caisse qui reste en tout point identique, la structure, les portes et le pare-brise. Mais Karmann, spécialiste du cabriolet, succède à l’italien Michelotti. Et pour un coup d’essai avec Triumph, il va réaliser un véritable coup de maître. Le styliste allemand parvient à rendre la TR6 plus moderne et élégante que sa devancière, la TR5. Capot, calandre, ailes et coffre restylés, hard-top largement vitré et d’une seule pièce transforment en profondeur le petit roadster anglais. Le coup de crayon de Karmann a porté ses fruits : la TR6 est métamorphosée ! Modernité et élégance sont désormais inscrites dans les gènes de la petite GT bourgeoise. Et ça paie ! Avec cette silhouette redessinée, la Triumph TR6 séduit et sera la TR la plus vendue de la marque Triumph. 94 619 exemplaires écoulés sur les marchés européen et américain entre 1968 et 1976, dont seulement 8370 pour l’asphalte britannique. De quoi faire de cette fabuleuse TR6, une concurrente sérieuse pour les MGC et Austin Healey 3000 de cette époque. Côté moteur, un 6 cylindre en ligne anglais de 150 ch et une injection indirecte Lucas propulse ce petit bolide anglais à près de 200 km/h ! Performante, la TR6 atteints les 100 km/h en 9 secondes et le 400 mètres départ arrêté avalé en moins de 17 secondes. Des performances proches de celles d’une Porche 911E ! Et ce n’est surement pas l’acteur américain Paul Newman qui aurait dit le contraire, lui qui a remporté ses premières victoires sur circuit en 1976 au volant d’une Triumph TR6.  Motorisation mélodieuse et réactive prolonge le plaisir de rouler cheveux au vent au volant de la Triumph TR6. Toutefois, la prudence est de mise. Car la tenue de route n’est pas à la hauteur de son puissant moteur et apparait de plus en plus dépassée face à la concurrence. La Volkswagen Golf 1 GTI lancée en 1976 marquera la fin de carrière des petits roadsters britanniques.

Triumph TR6 : évolution et fans toujours inconditionnels

Le début des années 1970 est marqué par le choc pétrolier. Économie oblige, le moteur de la Triumph TR6 européenne perd 25 chevaux pour n’en compter plus que 125 en 1973 au lieu des 150 du modèle d’origine. La version américaine en gagnera 2 au détriment du couple moteur. Outre les modifications techniques comme un nouvel arbre à cames, un volant moteur renforcé et un nouveau réglage d’injection, le roadster anglais voit sa face arrière et le contour de son pare-brise se teindre en noir dès 1970. Parechoc avant doté d’un spoiler et nouvelle instrumentation font leur apparition au même titre que des appuie-tête, proposés en options. Le clap de fin pour la production de la version Triumph TR6 Pi est donné en juillet 1976. Sportivité, élégance, douceur et robustesse sont autant d’atouts incarnés par la Triumph TR6 durant sa fabuleuse carrière jusqu’en 1976. À cette date, elle tire sa révérence non sans regret pour nombre de fans à travers le monde. La TR7 lui succèdera en septembre de la même année, sans briller. Mais dans le cœur des inconditionnels de la TR6 rugit toujours le puissant 6 cylindres du petit bolide anglais. Ses fans sont aujourd’hui prêts à débourser entre 15.000€ et 20.000€ pour prolonger la légende