Jaguar XK Cabriolet à vendre

A la fin des années 1940, la marque britannique Jaguar démarrait la série XK, avec la XK120 à laquelle suivront les XK 140 et XK150, des modèles de cabriolet sportifs aux courbes prononcées, avec une partie avant imposante et des phares rapprochés, qui ont apporté des performances de vitesse à un large public.

Les XK, une gamme, trois inspirations

La série des XK de Jaguar, premières Jaguars disposant de leurs propres moteurs, débute en 1948 avec l'arrivée sur le marché de la XK120. Elle ne sera guère produite que pendant six ans, avec une douzaine de milliers d'exemplaires sortis des usines. Ce qui ne l'empêche pas de marquer sa période par une forte accessibilité, faisant d'elle une automobile parmi les plus rapides pour son échelle de prix. Fort de ce succès, la XK140 a repris le flambeau en développant l'aspect confort et grand public du modèle. Sa durée de vie est encore plus courte, avec quatre années de production pour tout de même neuf mille modèles construits. Moins porté sur les capacités du moteur, la Jaguar XK140 a un design avec beaucoup de caractère grâce à son imposante façade. La gamme se clôt sur la Jaguar XK150 également produite pendant quatre ans, revenue à des lignes anglaises plus traditionnelles et qui n'aura pas moins de succès que la XK140 avec aussi neuf mille voitures sorties environ. Chacun de ses modèles a vu des déclinaisons être conçues, avec des versions de coupés, des Jaguar XK roadster destinés aux pointes de vitesse, des C-type pour concourir aux 24 Heures du Mans.

Les coups d'éclat des XK

Durant ces quelque treize ans de production, les Jaguar XK ont séduit un grand nombre de connaisseurs. L'oscarisé Louis Malle s'en sert par exemple dans son film de 1958 Ascenseur pour l'échafaud, l'une des nombreuses apparitions dans cette décennie pour la XK 120 qui encore récemment en 2011 est régulièrement présente sur grand écran. Des personnes de popularité mondiale s'affichent alors au volant d'une XK, la célèbre Elisabeth Taylor ou encore Errol Flynn. Les performances de ce premier modèle de la série ne sont pas que de parade. La XK120 dans sa version pour pilote gagne en effet les très réputées 24 Heures du Mans, par deux fois au début des années 1950, sommets d'une carrière remplie lors de nombreux rallyes d'Europe. La XK140 tournée vers la commercialisation et le plaisir de la conduite a moins marqué le devant de la scène. Mais dès la XK150 Jaguar renoue avec l'éclat lors de trois victoires de suite aux 24 Heures du Mans dans la deuxième moitié des années 1950. Une manière de partir en beauté pour cette gamme de XK qui ne connaîtra pas la décennie suivante.