AC Cobra Cabriolet à vendre

Moteur V8 d'origine Ford et châssis anglais, l'AC Cobra a ouvert dans l'histoire de l'automobile une page mythique qui fait toujours le bonheur et ce depuis 1960 des amoureux des belles sportives.

L’Histoire de l’AC Cobra

La prestigieuse marque américano-britannique est née de la rencontre d'un pilote américain Carroll Shelby en 1960 et du constructeur anglais AC. Après une belle carrière en tant que pilote, l'américain Carroll cherchait une nouvelle voie. En 1960, date à laquelle le pilote arrête la course suite à des problèmes de santé, il souhaite mettre au point une auto capable de battre les Ferrari dans la catégorie GT. Après avoir fait de nombreuses recherches, il se tourne alors vers la petite firme anglaise AC. Il connaissait le constructeur britannique, qui en 1959 s'était déjà fait remarquer aux 24H Mans. En effet, l'AC remporte le titre dans la catégorie 2 litres et atteint la septième place au classement général. A l'époque, l'AC empruntait un bloc moteur 6 cylindres en ligne dérivé de la BMW 328. Malgré son âge avancé, ce moteur, baptisé Bistrol, a permis au constructeur britannique de se faire remarquer sur les circuits. La même année, Shelby remportait les 24h du Mans sous les couleurs d'Aston Martin. De cette rencontre un partenariat va naître donnant le jour à l'AC Cobra. AC lui procure un châssis et l'ancien pilote opte pour un moteur V8 Ford issu de la Fairlane. L'AC Cobra est née et elle dévoile très vite son extraordinaire potentiel sur les circuits américains. Les Chevrolet Corvette doivent faire face à une rude concurrence. 

L'AC Cobra de plus en plus virile

Au fil des années, de nombreuses modifications de l'AC Cobra sont apportées par l'ancien pilote de course, devenu préparateur. L'auto porte bien son nom, car elle va littéralement mordre la concurrence et se faire un nom dans l'histoire de l'automobile. Dès 1963, l'AC Cobra atteint les 271 ch pour une cylindrée de 4,7 litres. Cette version est réservée aux clients particuliers car la puissance de l'AC Cobra développe 360 ch pour sa version course. A partir de 1965, le préparateur s'attaque au châssis de l'AC Cobra qu'il modifie profondément. Le diamètre des tubes du châssis passe de 3 à 4 pouces. Mais le plus impressionnant c'est l'élargissement des ailes et des passages de roue de cette nouvelle mouture baptisée AC Cobra 427. Elle adopte également des suspensions à bras superposés et des combinés ressorts/amortisseurs. Cette AC Cobra devient de plus en plus efficace prête à empoisonner la concurrence. L'AC Cobra 427 héberge sous son capot un nouveau bloc de 7 litres développant 410 ch. Le couple est phénoménale et sera encore plus important sur la version de 485 ch. La version ultime « super snake » apparue sur le marché en 1966 n'a pas fait dans le demi-mesure. Cette AC Cobra construite à seulement deux exemplaires, est gonflée à bloc avec 800 ch sous le capot. Cette puissance a été possible grâce à l'ajout de deux compresseurs Paxton. 

Petite production

Cette auto de légende a été produite à très peu d'exemplaires. De 1962 à 1969, seulement 1000 exemplaires ont vu le jour. La première phase concerne essentiellement l'année 1962 avec 75 exemplaires de Cobra 260 (moteur de 4,2 litres). Puis de 1963 à 1965, la production monte à 580 (moteur 4,7 litres, 271 ch). De 1965 à 1967, c'est l'ère de l'AC Cobra 427, entre 348 et 356 exemplaires. Et pour finir de 1966 à 1969, on retrouve le châssis de la 427 avec le moteur de la 289. Ce modèle 289 Sport sera produit à une trentaine d'exemplaires.  En parallèle de cette petite production, quelques modèles spécifiques ont vu le jour comme le coupé Daytona, champion du monde des GT en 1965. Jusqu'à maintenant, l'AC Cobra a toujours fasciné les amoureux des voitures sportives. Shelby l'a bien compris et a produit des répliques parfaites de ses propres productions jusqu'à la fin des années 1980. Puis Brian Angliss prend le relais jusqu'au milieu des années 1990, pour concevoir des répliques d'une auto devenue légende.