Daimler Sovereign – Acheter une voiture classique
Le Daimler Sovereign incarne le summum du luxe britannique, alliant l’élégance intemporelle au raffinement technique. Basé sur les plateformes Jaguar tout en arborant une identité propre, il séduit par ses matériaux nobles, ses mécaniques puissantes et son standing singulier.
Zoekresultaten

1969 | Daimler Sovereign 4.2
Genuine low mileage vehicle

Références d'annonces "Daimler Sovereign" de Classic Trader
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1968 | Daimler Sovereign 420
Jaguar Daimler Sovereign 420 Saloon Trade-in car More than 20 years privately owned by Dutch specialist, Dutch Marque specialist restored and mechanically rebuilt, Good history file (with photos), After inspection confirmed that interior is completely original, Jaguar Heritage Trust certificated, British Racing Green with leather Green hide
1969 | Daimler Sovereign 4.2
Umfangreich detailgetreu restauriert
1976 | Daimler Sovereign 4.2
1976 Daimler Sovereign Coupe
1978 | Daimler Sovereign 4.2
1978 Daimler Sovereign
1984 | Daimler Sovereign 4.2
Daimler Sovereign Manual only 48k miles
1983 | Daimler Sovereign 4.2
"Royal Convertible"
1973 | Daimler Sovereign 4.2
Lot 21 Daimler Sovereign 4.2 (1973). Schätzpreis CHF 15'000 bis CHF 19'000
1970 | Daimler Sovereign 4.2
Daimler - Sovereign 4.2 Series 1 - 1970
1975 | Daimler Sovereign 4.2
Rare Coupe – Rarer Still as a Daimler
1968 | Daimler Sovereign 420
Daimler - Sovereign 420 - 1968
1976 | Daimler Sovereign 4.2
Daimler - Sovereign Coupe 4.2 - 1976
1977 | Daimler Sovereign 4.2
1977 Daimler Sovereign Coupe
Histoire du Daimler Sovereign
Le Daimler Sovereign a été lancé en 1966 après le rachat de Daimler par Jaguar en 1960. Dès le début, le Sovereign s’est positionné comme la limousine de prestige de la marque : il partageait sa plateforme avec le Jaguar 420 pour la première génération, puis avec la gamme XJ6 pour les séries suivantes. Le Daimler se distinguait surtout par son iconique calandre à nervures ainsi que par des finitions intérieures particulièrement soignées – bois précieux, cuir Connolly, chromes abondants. Tout au long de sa carrière, le Sovereign a rivalisé avec Rolls-Royce, adoptant et perfectionnant les technologies Jaguar tout en conservant des détails uniques à la marque. Sa production s’est étendue jusqu’en 1983, date à laquelle le badge « Daimler » a définitivement cédé la place à « Jaguar » sur ce modèle.
Évolution et séries du modèle
Le premier Daimler Sovereign (1966-1969) dérive du Jaguar 420 et monte un 6 cylindres en ligne 4,2 L développant jusqu’à 245 ch. Les générations suivantes, Séries I à III (de 1969 à 1983), adoptent la base de la Jaguar XJ6 et proposent plusieurs motorisations : 2,8 L, 3,4 L, ou 4,2 L XK à double carburateur. La Série II, lancée en 1973, inaugure le choix d’un empattement long et apporte quelques retouches esthétiques (calandre abaissée, pare-chocs surélevés). Un coupé deux portes à empattement court a vu le jour entre 1975 et 1978, une rareté qui demeure prisée. En 1983, la gamme Sovereign fut absorbée dans la gamme Jaguar, mettant fin à la désignation Daimler pour cette lignée.
Points forts du Daimler Sovereign
Chaque Sovereign bénéficie d’un équipement hors pair pour l’époque : direction assistée, freinage assisté à double circuit, enrichissement sonore (radio Becker, antenne électrique), sièges électriques, vitres électriques, climatisation (en option), sellerie Connolly, larges surfaces en bois précieux et double réservoir à bascule. Des composants spécifiques comme la calandre nervurée et les blasons Daimler différencient nettement ce modèle de son homologue Jaguar. Robustesse du 4,2 L à six cylindres et confort de roulage caractérisent également ces modèles. Les coupés et modèles à empattement long sont particulièrement rares et recherchés.
Données techniques
Séries spéciales et modèles d’exception
Le coupé Daimler Sovereign, produit de 1975 à 1978, se distingue par ses deux portes et son empattement court. Il a été disponible non seulement avec le six cylindres, mais aussi dans la puissante configuration V12 "Double-Six". Ces versions, à faible diffusion, sont aujourd’hui très recherchées des connaisseurs. Par ailleurs, des transformations cabriolet par des carrossiers comme Paul Banham furent proposées, conférant à certains exemplaires un statut de rareté.
Points faibles et entretien
La corrosion constitue la principale faiblesse structurelle du Daimler Sovereign, surtout sur les bas de caisse, passages de roues, bords inférieurs de porte et plancher de coffre. Les modèles ayant bénéficié d’une protection renforcée (traitement des cavités) sont nettement avantagés. Au niveau mécanique, la fiabilité du six cylindres XK est reconnue mais des problèmes de culasses et soupapes sont signalés sur certains millésimes de l’ère British Leyland. L’entretien courant doit porter une attention particulière aux freins (surdimensionnés mais sensibles), à la direction assistée et aux systèmes électriques (capteurs, faisceaux). Les pièces sont majoritairement interchangeables avec les Jaguar de la même génération.
Moteurs, transmission et comportement routier
Le 4,2 litres six cylindres, cœur de l’offre, assure des performances honorables assorties d’une sonorité profonde grâce aux doubles carburateurs SU et à une ligne d’échappement travaillée. La boîte automatique Borg Warner apporte une souplesse adaptée à la philosophie grand tourisme, tandis que la boîte manuelle avec overdrive séduit par son engagement mécanique. Le comportement routier se distingue par une excellente insonorisation, un confort de suspension haut de gamme et une direction précise, bien que peu communicative. Les versions V12 "Double-Six" offrent des accélérations remarquables mais exigent une attention accrue sur l’entretien du système de refroidissement. - Sovereign Série 2 (4,2 L) : connu pour sa fiabilité et sa proportion dominante dans le parc actuel (40% de l’offre).
- Coupé 2 portes : rare, séduit par sa ligne unique et la combinaison possible avec le V12.
- Modèles LWB (Long Wheel Base) : espace arrière augmenté, standing encore renforcé.
Design, intérieur et options d’équipement
La signature esthétique du Daimler Sovereign réside surtout dans sa calandre nervurée et ses éléments chromés distinctifs, sans oublier les badges Daimler. À l’intérieur, on retrouve un niveau de finition rarement égalé à l’époque : cuir Connolly disponible dans des teintes originales (olive, bleu, rouge), panneaux de bois verni (tableau de bord, garnitures de porte) et moquettes coordonnées. Parmi les options, on retrouve sièges et vitres électriques, toit ouvrant, climatisation, radio Becker ou installation cassette. Les versions export bénéficiaient parfois de couleurs inédites comme Cream pearl. Des cabriolets et séries spéciales ont été proposés par des carrossiers indépendants. Les accessoires authentiques comprennent outils de bord, cric, jeux de clés et carnets d’entretien.
Autres spécificités
La quasi-totalité des pièces d’usure et de carrosserie sont mutualisées avec les Jaguar contemporaines, facilitant l’entretien courant contrairement à d’autres berlines d’époque. La présence de doubles réservoirs à commutation manuelle, la robustesse de la transmission arrière et la polyvalence d’utilisation (versions SWB, LWB, conduite à droite et à gauche) renforcent l’attrait du modèle auprès des amateurs avertis. Les modèles bien documentés, avec historique complet, sont particulièrement valorisés.
Résumé
Le Daimler Sovereign se distingue par l’alliance d’une technique Jaguar éprouvée, d’un équipement luxueux et d’une prestance classique sans équivalent. Sa part de marché élevée sur le segment Daimler le place parmi les classiques les plus recherchés de la marque, autant pour la conduite quotidienne que comme pièce de collection raffinée. L’offre actuelle privilégie la Série 2, mais les versions coupé et les rares cabriolets font figure de trophées pour les véritables connaisseurs.

