1932 | Bugatti Type 55

Numéro d'immatriculation: DZ-59-35


*Bugatti Type 55 Cabriolet par Vanvooren – Une icône de l’automobile de 1932
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Certaines voitures sont admirables, mais peu atteignent le statut de véritable légende. Cette Bugatti Type 55 Cabriolet de 1932, carrossée par Vanvooren, fait partie de cette élite. Seuls six exemplaires ont été livrés à Paris en 1932, et celui-ci est le seul à avoir conservé sa carrosserie d’origine sur son châssis d’origine.

Reconnu et authentifié par les plus grands experts Bugatti, cet exemplaire exceptionnel a bénéficié d’une restauration méticuleuse menée par des spécialistes Bugatti de renom. Une opportunité rare pour les collectionneurs avertis et les passionnés d’automobiles d’exception.


*Une rareté historique au passé prestigieux
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Ce Bugatti Type 55 Cabriolet est bien plus qu’un chef-d’œuvre mécanique. C'est l’un des modèles Bugatti les plus rares et les plus exclusifs encore existants. Le 29 juillet 1932, il fut livré au concessionnaire Bugatti Dominique Lamberjack à Paris pour la somme de 72 500 francs. Ce châssis fut ensuite envoyé chez Vanvooren, à Courbevoie, pour recevoir sa superbe carrosserie cabriolet biplace.

Malgré son élégance et son raffinement, cette Bugatti resta exposée plus de quatre ans en vitrine sans trouver preneur, avant d’être finalement acquise en 1936 par Eugène Leleux, un riche industriel du nord de la France.


*Une histoire complète et parfaitement documentée
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L’une des grandes forces de cet exemplaire est sa provenance irréprochable et sa documentation exhaustive. Des factures d’achat d’époque, des lettres, des photographies originales et des dossiers de restauration détaillés accompagnent cette Bugatti, garantissant une traçabilité sans faille.

La facture originale de 1936, conservée avec soin, confirme les modalités d’achat : 16 000 francs en liquide, 25 000 francs en dix mensualités, ainsi que la reprise d’un Bugatti Type 57. À l’arrière d’une photo historique, Leleux avait pris soin de noter en détail les caractéristiques techniques de son Type 55 : moteur 8 cylindres compressé, 180 km/h, boîte séparée, freins à câbles, bielles et vilebrequin sur roulements à billes et rouleaux – un résumé des avancées technologiques impressionnantes de Bugatti pour l’époque.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, ce Type 55 fut entretenu dans l’atelier Bugatti de Leval lois, où elle reçut de nouvelles soupapes et diverses améliorations techniques. Des factures de 1942 attestent du travail réalisé malgré les conditions difficiles.


*Un Chef-d'œuvre préservé avec soin
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Après-guerre, cette Bugatti changea plusieurs fois de propriétaire avant d’être acquise par Eugène Mulnard, ingénieur et président de l’Écurie Flandre, un prestigieux club automobile français. Bien que passionné de compétition, Mulnard préféra préserver ce Type 55 et l’utilisa comme voiture personnelle, toujours entretenue avec le plus grand soin.

En 1975, le moteur fut intégralement révisé avant que la voiture ne rejoigne la collection de Marc Blanc en 1980. Elle y resta préservée pendant plus d’une décennie, avant d’entamer une restauration complète confiée aux experts de Ventoux Moteurs et Dijkhof Carrosserie – un travail réalisé dans le respect absolu de l’authenticité d’origine.


*La Bugatti Type 55 – Un bijou d’ingénierie et d’élégance
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Dessinée par Jean Bugatti, la Type 55 est une véritable voiture de sport de route, directement dérivée de la Type 51 Grand Prix. Son moteur 8 cylindres en ligne de 2,3 litres, équipé d’un compresseur Roots, développe 180 chevaux, une puissance considérable pour les années 1930.

Capable d’atteindre une vitesse de 180 km/h, la Type 55 était l’une des voitures les plus rapides de son époque, alliant hautes performances et raffinement exceptionnel. Véritable symbole de l’ingénierie française, elle incarne l’ADN sportif de Bugatti tout en offrant un confort et une élégance inégalés.


*Un trésor pour les collectionneurs exigeants
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Cette Bugatti Type 55 Cabriolet par Vanvooren de 1932 est l’une des automobiles les plus précieuses de son époque, une véritable pièce de musée.

Elle est l’unique survivante parmi les six exemplaires carrossés par Vanvooren, conservant son châssis et sa carrosserie d’origine – une caractéristique rarissime pour un modèle aussi exclusif. Avec sa traçabilité parfaite, sa documentation exhaustive et sa restauration de haut niveau, ce Type 55 représente une opportunité d’investissement exceptionnelle pour les collectionneurs d’automobiles classiques.


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